investissement dans les monuments historiques

Investissement dans les monuments historiques : comment s’y prendre ?

Les investisseurs, quels qu’ils soient, désirent toujours optimiser leur investissement. Pourtant la fiscalité reste un obstacle de taille pour eux. Pour la contourner, vous devez guetter les meilleures opportunités d’investissement dans les monuments historiques. Dans cet article, l’accent sera particulièrement mis sur celui dans les monuments historiques. Comment pouvez-vous donc y parvenir ?

Choisir le monument historique approprié

Avant d’aborder la question du choix, il serait judicieux de faire un rappel du dispositif de l’investissement dans les monuments historiques. Il consiste en ce que vous financiez l’acquisition et la réhabilitation d’un monument historique. En contrepartie, vous profiterez d’un avantage fiscal qui réduit votre charge fiscale de la totalité du montant des travaux réalisés sur le monument. Ainsi, vous bénéficierez d’un véritable avantage si votre impôt est élevé. Notez que la durée maximum du profit de l’avantage est de 3 ans.

Pour choisir le monument historique, vérifiez d’abord s’il est inscrit auprès des services étatiques compétents. Une fois cette étape franchie, il est important de revenir aux fondamentaux. À cet effet, voyez la localisation du bien, son besoin, l’attraction économique de la zone et l’accroissement du prix du mètre carré au fil des ans. Puisque vous aurez à mettre le bien en location, il est important d’analyser le coût de la rénovation afin de l’adapter à votre revenu imposable.

Investissement dans les monuments historiques : trouver un moyen de financement

Vous avez le choix entre deux options à savoir : l’autofinancement ou un prêt immobilier. La première option n’est pas trop avantageuse. Bien qu’elle vous permette de percevoir les rentes locatives en entier, vous devriez déclarer le bien dans votre base ISF. La seconde option est donc le choix optimal que vous puissiez faire. Vous pourrez donc vous servir des revenus locatifs pour déduire toutes les charges qui vous incombent (intérêts, frais). Néanmoins, vous n’aurez pas comme limite le montant des loyers perçus comme dans la règle foncière normale.

Cependant, votre moyen de financement n’impacte pas un fait. Vous devrez mobiliser des fonds pour régler les frais d’acquisition et le prix du foncier. Ensuite, vous ferez des appels de fonds pour réaliser les travaux nécessaires avant son exploitation. Toutes ses dépenses se feront avant qu’un choix de financement ne soit fait. Ce qui signifie que vous devrez débourser une certaine somme avant que le bien ne soit mis en location.

Habiter dans le monument historique                                            

Dans ce type d’investissement, il y a une particularité qui se présente parfois. Il s’agit de prendre le monument comme une résidence principale. Lorsqu’un tel cas de figure se présente, il y a deux types d’avantages fiscaux à examiner. Le premier est celui de la déduction à 50 % des charges et travaux réalisés. Bien évidemment, votre immeuble doit être agréé. Dans ce cas, c’est que vous l’utilisez à titre privé.

Le second type d’avantage est assujetti à l’ouverture partielle ou totale du bien au public. Cela vous permet d’obtenir une réduction de 100 % sur votre facture d’imposition. Sachez qu’en cas de convention avec le ministère de la Culture, vos ayants droit seront exonérés de frais de succession s’ils s’engagent à maintenir les mêmes conditions (ouverture partielle ou complète du bien au public).

En définitive, l’investissement dans les monuments historiques n’est pas qu’avantageux. Il est également contraignant. Par ailleurs, le bien doit être en votre possession durant 15 ans.

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